Conseil des Affaires étrangères de l’UE : La France demande à la Russie de retirer ses troupes d’Ukraine

la ministre française des Affaire étrangères, Catherine Colonna

La France demande à la Russie de « retirer ses troupes et de respecter la souveraineté de l’Ukraine », a déclaré lundi la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, à son arrivée au conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles.

« Dans quelques jours, cela fera un an que la Russie a agresse l’Ukraine », a rappelé le Quai d’Orsay qui estime que Moscou a ainsi « violé les principes les plus fondamentaux de la charte des Nations unies qu’elle est censée faire respecter en tant que membre permanent du Conseil de sécurité ».

Catherine Colonna pointe également la violation par la Russie, de « ses propres engagements, pris à la dissolution de l’Union soviétique » et assure qu’elle « pratique en Ukraine les exécutions, la torture, le viol, la déportation d’enfants » et « bombarde les civils, commet des crimes de guerre et sans doute des crimes contre l’humanité ».

« Notre message aujourd’hui, est simple : nous lui demandons d’arrêter, de retirer ses troupes et de respecter la souveraineté de l’Ukraine qui est un pays indépendant », a-t-elle poursuivi avant d’annoncer l’utilisation « du mécanisme de la facilité européenne de paix pour permettre des achats directs de munitions européennes par l’Ukraine ».

Catherine Colonna affirme également que l’UE va « avancer sur le contenu du dixième paquet de sanctions de façon à ce qu’il puisse être adopté cette semaine, avant le 24 février ».

Enfin, la question de l’Iran, qui fait partie de l’ordre du jour du conseil des Affaires étrangères, sera abordée afin de « maintenir la pression » et adopter, là aussi, un « nouveau paquet de sanctions contre les responsables de la répression, y compris des ministres iraniens ».

La cheffe de la diplomatie française fait également savoir que si les échos parus récemment dans la presse et faisant état d’un enrichissement d’uranium, par l’Iran, au-delà de 80%, étaient avérés « cela constituerait un élément nouveau et extrêmement préoccupant ».

Anadolu Agency