Six personnes ont été tuées et une autre blessée lundi dans la soirée, à Dassa, localité située dans la province du Sanguié dans la région du centre-ouest, à la suite d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés, a annoncé mardi soir, le gouverneur de ladite région, Boubakar Traoré.
« Le département de Dassa, dans la province du Sanguié (située à une centaine de kilomètres de la capitale Ouagadougou), a été attaqué dans la soirée du 6 février 2023, aux environs de 17 heures, par des hommes armés non identifiés », a déclaré le gouverneur dans un communiqué.
L’attaque a fait six morts et causé « d’importants dégâts matériels », a indiqué Boubakar Traoré, avant d’appeler la population « à collaborer davantage avec les Forces de défense et de sécurité qui restent engagées avec les Volontaires pour la défense de la patrie dans la sécurisation du territoire ».
Aucune partie n’a revendiqué cette attaque mardi, jusqu’à 21H30 GMT.
La situation sécuritaire au Burkina Faso est marquée par des attaques terroristes perpétrées depuis 2015 dans plusieurs régions du pays. Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.
En outre, à la date du 31 janvier 2023, le nombre d’établissements scolaires fermés à cause de l’insécurité au Burkina Faso est passé de 6 253 à 6 383 soit une hausse de 130 structures éducatives, selon un rapport du ministère burkinabè en charge de l’Education nationale.
Quelque 8700 Burkinabé, ont trouvé refuge dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, suite aux attaques de groupes terroristes, selon les autorités ivoiriennes.
Samedi dernier, au moins 25 personnes dont trois policiers burkinabè, ont été tuées dans une attaque attribuée aux groupes armés terroristes contre la commune de Bani dans la province du Séno, dans la région du Sahel burkinabè, a indiqué le gouverneur de la région le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho dans un communiqué.
Vendredi, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a déclaré dans un entretien qu’il a accordé à la télévision publique (RTB) qu’il ne négociera pas avec les groupes armés terroristes qui opèrent dans le pays.