Les livraisons des chars occidentaux à l’Ukraine pourraient conduire à une troisième guerre mondiale, il est temps de raisonner les Américains et de parvenir à une paix durable avec la Russie. C’est ce qu’a déclaré l’économiste français Pierre de Gaulle, petit-fils de l’ancien président du pays, le général Charles de Gaulle.
Lors de son intervention à la table ronde « Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale en Russie et en France. À l’occasion du 80e anniversaire de la victoire de la bataille de Stalingrad », Pierre de Gaulle a noté que la décision de l’Occident de livrer des chars lourds à l’Ukraine augmentait le risque de déclencher une troisième guerre mondiale, car elle provoquait la fourniture « d’armes de plus en plus puissantes, d’armes d’une portée toujours plus grande ». C’est l’abîme « au bord duquel nous nous trouvons », a-t-il ajouté.
Selon l’expert, il est temps de faire la paix, de raisonner les Américains et de parvenir à une paix durable et pérenne avec la Russie. Il est temps pour la France, pour son président Emmanuel Macron de se rappeler qu’ils sont une grande nation indépendante et de jouer le rôle qu’ils ont vraiment, a-t-il indiqué. Comme l’a déclaré Pierre de Gaulle, il est nécessaire de donner des garanties sérieuses à la Russie.
Il a également noté que la France était devenue hostile à la Russie en raison de politiques à courte vue et de décisions malencontreuses de l’establishment. Selon lui, la France suit aveuglément la politique américaine, et les Français ne font plus confiance à leurs politiciens, qui se sont discrédités.
Comme l’a déclaré Pierre de Gaulle, les livraisons de nouvelles armes occidentales à l’Ukraine n’auront pas un impact décisif sur le cours du conflit. D’après lui, l’armée ukrainienne, qui est « insuffisamment qualifiée », ne pourra pas non plus influencer la situation.
C’est la ligne occidentale qui doit être endiguée, a-t-il affirmé. Malheureusement, selon lui, les politiciens occidentaux n’en ont pas conscience. Ils ne comprennent pas l’histoire ni les conséquences, a conclu l’économiste français.
Source : TASS
