Un mandat d’arrêt a été émis jeudi contre l’ancien président botswanais qui se trouverait en Afrique du Sud.
En froid avec son successeur Mokgweetsi Masisi, Ian Khama a quitté son pays en novembre 2021.
Gaborone l’accuse depuis 2016 de détention illégale d’armes à feu.
Une affaire pour laquelle, il a été condamné par contumace en avril dernier ainsi que l’ancien chef des services de renseignements, Isaac Kgosi, lun commissaire de police Keabetswe Makgophe et Victor Paledi, ancien secrétaire permanent adjoint au ministère de la Jeunesse, du Genre, des Sports et de la Culture.
En tout, quatorze chefs d’accusation ont été retenus contre l’ancien président botswanais qui devrait comparaître devant le tribunal de Broadhurst dans le sud-est. Mais ce mandat d’arrêt ne porte que que la détention d’armes à feu.
Ian Khama a dirigé ce pays d’Afrique australe de 2008 à 2018, et conservait chez lui, quelques fusils de chasse, et des armes de poing. Certains de ces objets ont selon lui appartenu à son service de sécurité officiel et privé.
Au Botswana, la possession illégale d’armes à feu est passible d’une peine maximale de dix ans de prison.
En mars, la Direction des renseignements et de la sécurité (DIS) du Botswana a arrêté ses frères jumeaux, Tshekedi Khama et Anthony Khama, dans le cadre d’une enquête sur son lieu de résidence. Les jumeaux ont par la suite été libérés. Quant à Ian Khama, il a effectué deux séjours au Royaume-Uni en juin dernier.Il serait depuis retourné en Afrique du Sud.
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