Mercredi 22 septembre 2022 à New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont tenu un sommet consacré à la situation politique et sécuritaire en Guinée et au Mali. Un sommet au cour duquel la conférence a demandé la libération sans condition des 46 mercenaires détenus au Mali.
Cette mesure critiquée intervient dans un contexte où la Cote d’ivoire a décidé elle-même de ne pas exécuter la décision de justice de la CEDEAO condamnant l’État de Cote d’Ivoire dans l’affaire l’opposant au puissant homme d’affaires Oumar Diawara à rétablir le préjudice causé. En effet, dans une correspondance adressée au ministre ivoirien de la Justice, garde des sceaux, le vendredi 4 février 2022, le greffier en chef de la Cour de justice de la CEDEAO, Tony Anene Maidoh, a fait parvenir à Sansan Kambilé, la formule exécutoire et une expédition de l’arrêt rendu par elle dans l’affaire Diawara Oumar.
ARROGANCE ET MEHODES DESTABILISATRICES D’ALASSANE OUATTARA
Malgré la détention de la formule exécutoire, l’État de côte d’Ivoire refuse toujours de rétablir Oumar Diawara dans ses droits et tente des méthodes déstabilisatrices sans oublier les trafics d’influence en instrumentalisant la justice Ivoirienne à ses fins. De plus, malgré les multiples démarches entamées par les avocats de monsieur Diawara, Alassane Ouattara a toujours rejeté les demandes de règlement à l’amiable.
Dans le même sillage Alassane Ouattara peut compter sur son influence politique au lieu de contester par voie légale, les multiples actions judiciaires menées par son adversaire. L’exemple le plus récent est celui des manœuvres employées par l’Etat de Côte d’Ivoire pour obtenir mainlevée après un procès unilatéral tenu au tribunal commercial de Brazzaville le 08 Aout 2022 suite à la saisie de l’avion de la compagnie air Côte d’Ivoire par Oumar Diawara.
LA CEDEAO, UN COLLECTIF DES CHEFS D’ETAT QUI N’EXECUTENT QUE LES DECISIONS EN LEURS FAVEURS
Depuis l’arrestation des 49 mercenaires à l’aéroport de Bamako, la même Côte d’Ivoire compte sur a CEDEAO afin d’espérer obtenir leur libération. C’est ainsi que, au cours du sommet extraordinaire tenu à New-York le 22 septembre dernier, la conférence des Chefs d’État a condamné avec fermeté, l’incarcération continue des soldats ivoiriens, dénoncé ‘’ le chantage’’ exercé par les autorités maliennes dans cette affaire et demandé la libération sans condition des 46 autres soldats.
Les Chefs d’État de l’organisation avaient décidé, en violation flagrante des règles, de sanctionner le Mali Lors d’un sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le 9 janvier, des sanctions très dures …