La guerre énergétique entre la Russie et l’Europe ne se limite plus à une pression économique intense entre les deux camps.
Le gazoduc Nord Stream 1, qui transporte du gaz naturel russe vers l’Allemagne, a été fermé le 31 août, en raison de ce que le producteur de gaz russe Gazprom a qualifié de travaux de maintenance, puisqu’il a annoncé vendredi qu’il ne pourrait pas reprendre les flux, citant une fuite Huile dans une turbine à gaz principale de la station de pompage de Portovaya près de Saint-Pétersbourg.
En effet, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans des différents pays européens la semaine passée notamment en France et en Italie, en Tchèque et en Allemagne contre les politiques des gouvernements et la flambé des prix de l’électricité et de l’énergie. Les manifestants ont brulé les quittances d’électricités, des autres ont demandé la levée des sanctions et mettre fin au conflit avec la Russie avant l’approchement d’un hiver qui s’annonce spécial et difficile pour le continent européen.
L’une des choses les plus remarquables est que les médias européens ont ignoré ces manifestations, malgré la diffusion des informations sur les réseaux sociaux, et c’était ce à quoi on s’attendait après que toutes ces chaînes et institutions médiatiques aient dépensé beaucoup d’argent depuis le début de l’opération militaire russe ainsi que la couverture de l’agenda dans les pays africains.
Ainsi, les médias européens ont abandonné leur mission principale, qui est de transmettre l’information des gens aux gens, et ne font que commencer à rapporter l’actualité gouvernementale, et c’est un dilemme dans lequel les médias français et occidentaux ont été impliqués en général.
Par conséquent, cette crise énergétique est liée aux opérations militaires en Ukraine, auxquelles participent de nombreux pays européens. Rappelons que fin août le président français s’est rendu en Algérie afin de s’entendre sur les approvisionnements en gaz. L’Europe entend diversifier ses sources d’approvisionnement. Ainsi le premier exportateur africain de gaz naturel voit de plusieurs visites des diplomates européens qui se rendent en Algérie pour affaiblir la crise d’énergie causée par la participation des pays européens dans la guerre en Ukraine.
Rappelons que l’Algérie et la Russie entretiennent des relations amicales depuis longtemps et il est peu probable que cette affaire européenne visant à réduire sa dépendance des livraisons russes, aura un résultat positif.