Le président français, Emmanuel Macron, a félicité mardi 13 septembre son homologue angolais, Joao Lourenço, reconduit fin août à la tête du deuxième pays exportateur de pétrole d’Afrique subsaharienne, et « fait part de son souhait » de s’y rendre au début de l’année 2023, a annoncé l’Elysée.
Lors d’un entretien téléphonique, il l’a « félicité pour sa réélection et lui a indiqué que la France serait représentée au niveau ministériel lors de sa cérémonie d’investiture du 15 septembre », a indiqué l’Elysée dans un communiqué. Le président Macron a aussi « marqué sa volonté de travailler à l’approfondissement de la relation entre la France et l’Angola, en particulier dans le domaine de l’agriculture », a précisé la présidence française.
Il a par ailleurs « salué les efforts diplomatiques menés par l’Angola, au travers de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, en faveur de la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs ». « Il a également réitéré son soutien à l’engagement de l’Angola en faveur du processus de paix en République centrafricaine et à la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda », est-il précisé.
Joao Lourenço a été reconduit au terme d’élections législatives marquées par un score historiquement bas du parti présidentiel et dont l’opposition conteste les résultats. Il n’y a pas d’élection présidentielle en Angola ; la tête de liste du parti vainqueur aux législatives est investie aux fonctions de chef de l’Etat. L’Angola est l’un des pays les inégalitaires au monde, avec plus de la moitié des 33 millions d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté malgré la manne pétrolière.
Le Monde