Cinq civils ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi par des rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) dans une localité de l’est de la République démocratique du Congo près de la frontière avec l’Ouganda, a annoncé l’armée.
« L’attaque de la commune de Bulungo par les ADF a eu lieu dans la nuit de mercredi. Après des affrontements avec l’armée, ces terroristes ont pris la fuite. Malheureusement ils ont exécuté cinq otages civils », a déclaré dans une note aux médias, le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’armée congolaise dans la région.
Côté ennemi, a-t-il ajouté, « l’armée a neutralisé deux terroristes et a récupéré une arme de guerre de type AK47 ».
L’officier a affirmé que « l’armée contrôle l’ensemble de la commune de Bulungo ». « Ils ont tous été tués à la machette », a précisé Lewis Thembo, président de la société civile de Bulungo, joint par l’agence Anadolu.
Il a pointé des « failles » dans le dispositif sécuritaire car « ce massacre a eu lieu à deux kilomètres d’une position des militaires ougandais » qui mène depuis fin novembre 2021 des opérations conjointes avec l’armée congolaise contre l’ADF, groupe armé d’origine ougandaise.
Ce groupe est présent dans l’Est de la RDC depuis 30 ans.
Certaines de ces attaques sont revendiquées depuis 2019 par Daech qui le présente comme sa branche en « Afrique centrale ».
Anadolu Agency