Le gouvernement malien a rejeté les accusations de violations de droits humains contenues dans le rapport de la mission des Nations Unies.
« Les allégations sont très souvent tendancieuses, non recoupées, rapportées selon des témoignages non contradictoires, ne s’appuyant sur aucune preuve tangible et souvent faits sous la menace des groupes terroristes« , a écrit le ministère des Affaires étrangères dans un document diffusé sur les réseaux sociaux.
En effet, ce rapport impute la mort d’au moins 50 civils aux forces armées maliennes accompagnés par du « personnel militaire étranger » lors d’une opération menée le 19 avril à Hombori (centre) après l’explosion d’un engin improvisé au passage d’un convoi de l’armée.
Pour la diplomatie malienne, ces incriminations « ont pour objectif de ternir l’image des forces maliennes et de les discréditer vis-à-vis des populations et de l’opinion internationale« . Le gouvernement malien est en proie avec les partenaires occidentaux notamment la France qui vient de se retirer du pays après 9 ans d’intervention militaire.
Actu Cameroun