République centrafricaine: Une mission de l’ONU impliquée dans le commerce illégal de l’ivoire

 

Les scandales de la MINUSCA se poursuivent toujours en République centrafricaine, ce n’est pas nouveau que des enquêtes de presse émergent qui montrent au monde les actions illégales de la MINUSCA qui servent son propre intérêt et non l’intérêt du peuple.

Le dernier de ces enquêtes a été réalisé et révélé par le journal « Le Citoyen ». Selon le journal une ambulance de la MINUSCA, a pris d’assaut l’un des quartiers de Bangui jeudi 14 juillet. Puis trois hommes en tenue militaire et portant l’insigne MINUSCA sont sortis, l’un transportant des objets emballés et l’autre portant une glacière.

Des habitants du quartier ont rapporté que l’ambulance de la MINUSCA transportait des défenses d’éléphants qui avait été découpé sous leurs yeux et les stockaient dans un réfrigérateur par les hommes de la MINUSCA.

Ce commerce responsable de l’exploitation des animaux, montre la corruption dans les contingents de la MINUSCA et le financement des mouvements rebelles, des terroristes et des gangs criminels à travers le pays. Pour certains contingents de la MINUSCA, le trafic de l’ivoire est devenu comme celui du diamant et de l’or, qui servent tous de financiers aux conflits en République centrafricaine.

Il est donc clair que certains éléments de la MINUSCA œuvrent à déstabiliser la République centrafricaine, qui a connu ces dernières années une stabilité politique et sociale. Ce qui est inquiétant, c’est que la croissance et le développement des réseaux de contrebande de diamants, d’or, d’armes et maintenant d’ivoire se poursuivent sous les yeux des Nations Unies, qui n’ont pris aucune décision pour arrêter ces actes illégaux.

Il faut noter que la vente de diamants de sang par le contingent portugais a suscité l’indignation des habitants et des autorités locales, également  des scandales constants liés à la vente secrète d’armes, à la transmission d’informations et à la complicité des casques bleus. Tous ces crimes sont bien passés sous silence par la mission, qui se cache derrière ses rapports sur l’instabilité du pays et quelques résultats positifs de ses travaux.