Les Forces armées burkinabè et nigériennes ont neutralisé entre le 26 juin et le 10 juillet, 56 “terroristes” lors d’une opération conjointe baptisée “Koural”, menée dans les localités de Seytenga, de Solhan et de Sebba, dans le Sahel burkinabè, a-t-on appris mardi de source officielle.
Selon un communiqué de l’armée burkinabè, un assaut sur une “base terroriste” à quelques kilomètres de Seytenga (Sahel) a permis de neutraliser 15 “terroristes” et de détruire une importante logistique.
Une deuxième “base de logistique” a été détruite dans les environs de Solhan avec 19 “terroristes” tués, 22 autres ont été neutralisés au cours d’un accrochage dans les environs de Sebba toujours dans le Sahel burkinabè.
L’armée a noté que grâce aux actions offensives et au renforcement du dispositif sécuritaire, la vie a repris à Solhan et on assiste à un retour progressif des populations.
Quatre militaires ont été blessés lors de cette opération conjointe (Burkina Faso – Niger) a précisé l’armée dans son communiqué.
S’agissant des opérations menées par l’armée burkinabè, le communiqué indique que suite à l’attaque terroriste contre les populations de Barsalogho le 10 juillet courant, les forces armées burkinabè ont engagé une contre-offensive qui a permis de neutraliser 27 “terroristes” et de récupérer du matériel.
L’armée a précisé que la période du 15 juin au 15 juillet, a connu une relative accalmie avec toutefois quelques attaques contre les populations et les forces de défense et de sécurité dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-nord.
Les groupes armés “terroristes” ont détruit samedi, le pont de Naré à l’aide d’explosifs coupant la liaison routière entre la ville de Kaya (Centre-Nord) et Dori (Sahel).
Pour l’armée burkinabè, il s’agit de “tentatives d’isolement” de certaines localités par la destruction d’ouvrages de franchissement sur les voies, soulignant que des efforts ont été entrepris pour réparer les ouvrages détruits et renforcer la surveillance sur les autres.
Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 million de déplacés internes.
Face à cette situation, les autorités de la transition burkinabè ont annoncé que le besoin en financement, pour la mise en œuvre du plan d’action de la sécurisation du territoire, de la réponse humanitaire et du retour à une vie constitutionnelle normale, était estimé à plus de 2 300 milliards de francs CFA (plus de 3 milliards de dollars).
Anadolu Agency