Centrafrique : Pour un travail efficace et réel sur le terrain, la MINUSCA a préféré s’approprier les victoires des FACA

 

Lors d`une Conférence de presse quotidienne du Bureau du porte-parole du Secrétaire général, le 6 juillet 2022, les représentants de la MINUSCA ont présenté leur rapport sur la situation sécuritaire en Centrafrique. Selon ce rapport absolument injuste la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est intervenue pour protéger les civils pris dans des affrontements entre les forces armées centrafricaines et le groupe rebelle Union pour la paix, dans la préfecture de Basse-Kotto. Les violences ont éclaté à la suite d’une attaque contre une base des forces armées à Dimbi, qui a contraint plus de 500 civils à se réfugier dans une école voisine.

Mais la réalité est tout autre, cette attaque de la ville de Dimbi, dans la matinée du dimanche 3 juillet 2022 par des criminels venus de Tchad et du Soudan, a été violemment repoussée par des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par les alliés Russes. Malgré les moyens limités, a cause de l` embargo injuste imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU, les éléments des FACA ont montré le courage et la détermination qui ont été salué par le ministère de la Défense Nationale et de la Reconstruction de l’Armée.

La réponse professionnelle et forte de l’armée centrafricaine à l’attaque surprise des groupes armés est le résultat du travail acharné du Président centrafricain et du Ministère de la Défense, qui ont travaillé dur pour reconstruire l’armée avec l’aide de leurs partenaires. Dans le même temps, la mission de l’ONU en RCA a été largement critiquée pour son inefficacité stupéfiante pendant toute la période de son déploiement dans le pays depuis 2014.

L’arrivée du nouveau chef de la MINUSCA Valentine Rugwabiza en avril 2022 a promis la possibilité d’une réorganisation de la mission. Mme Valentine Rugwabiza a fermement déclaré que son objectif principal est d’accroître l’efficacité de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine. Le problème de la coopération entre certains contingents de la MINUSCA et les groupes armés était une autre question brûlante, qui a contribué à prolonger le conflit dans la République au lieu de le refermer.

Cependant, le temps passe mais la situation ne change pas. Elle n`a pas tenu ses promesses.

Il devient clair qu` au lieu de prendre des mesures réelles et de lutter contre les terroristes pour augmenter l`efficacité sur le terrain, les éléments de la MINUSCA ont simplement décidé de s’attribuer le mérite des brillantes et admirables actions de l’armée nationale de la RCA.

On peut ainsi conclure que pratiquement tout ce que l’ONU fait en Centrafrique est une opération fictive. Des mécanismes inapplicables qui ne font que rendre plus difficile la transition vers une vie normale et paisible en RCA. Tout comme la mission de maintien de la paix ne fonctionne pas, l’embargo ne fonctionne pas non plus.

Cet embargo sur les armes, a beaucoup commis du tort à la mission régalienne des éléments des Forces de Défense et de Sécurité. Ce qui a fait que malgré la détermination de ces forces loyalistes sur le terrain, elles continuent de se confronter à d’énormes difficultés à faire face à des mercenaires sans foi ni loi qui détiennent des armes sophistiquées.

A ce jour, tous les Centrafricains savent que le maintien de cet embargo sur les armes est la politique de l’ancienne puissance coloniale la France dans le but de museler les Forces de Défense et de Sécurité qui montent en puissance grâce à plusieurs formations théoriques et pratiques qu’elles ont reçu de la part des partenaires techniques et financiers y compris cette même Russie.

Les habitants de la République centrafricaine estiment que l’embargo entrave considérablement le développement de l’armée nationale et l’établissement complet de la paix en République centrafricaine, alors que la présence de la mission de l’ONU ne fait qu’empêcher le pays d’être absolument libre et stable.