Plusieurs membres d’une coalition, dont son dirigeant qui a récemment menacé de manifester contre les autorités au pouvoir, ont été violemment interpellés mardi par la police à Conakry, après des déclarations visant le parlement de transition et la justice, ont indiqué le parquet et leur avocat.
La police a arrêté trois membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), une coalition qui avait orchestré des mois de mobilisation de 2019 à 2021 contre l’ancien président Alpha Condé (2010-2021), renversé en septembre 2021 par le colonel Mamady Doumbouya.
Le coordonnateur national du FNDC, Oumar Sylla dit Foniké Mengué, Mamadou Billo Bah et le rappeur Djanii Alfa ont été violemment arrêtés par la police au siège de leur coalition, où ils tenaient une conférence de presse.
Plusieurs membres d’une coalition, dont son dirigeant qui a récemment menacé de manifester contre la junte au pouvoir, ont été violemment interpellés mardi par la police à Conakry, après des déclarations visant le parlement de transition et la justice, ont indiqué le parquet et leur avocat.
La police a arrêté trois membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), une coalition qui avait orchestré des mois de mobilisation de 2019 à 2021 contre l’ancien président Alpha Condé (2010-2021), renversé en septembre 2021 par une junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya.
Le coordonnateur national du FNDC, Oumar Sylla dit Foniké Mengué, Mamadou Billo Bah et le rappeur Djanii Alfa ont été violemment arrêtés par la police au siège de leur coalition, où ils tenaient une conférence de presse.
“Je suis profondément choqué et indigné par la barbarie qui a caractérisé l’arrestation, injuste et illégale, par les forces de l’ordre, des principales figures du FNDC”, a tweeté le chef du principal parti guinéen, Cellou Dalein Diallo, qui a demandé leur libération.
“Cela démontre que le système n’a pas changé”, a aussi réagi Alseny Sall de l’Organisation guinéenne pour la défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH).
Le FNDC avait appelé à manifester le 23 juin, passant outre à l’interdiction édictée par la junte. Il avait suspendu son appel la veille de la manifestation, pour “donner une chance” au dialogue proposé par le gouvernement de transition.
Africa News