Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina Faso, Mahamadou Issoufou, arrivé vendredi après-midi à Ouagadougou, a entamé des concertations avec les acteurs politiques burkinabè, a-t-on appris de source officielle.
Présent à Ouagadougou dans le cadre de l’évaluation de la situation avant le sommet de la Cédéao qui se tient à Accra le 3 juillet prochain, Issoufou a eu une séance de travail avec le Premier ministre Albert Ouédraogo, selon un communiqué de la Primature.
Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de ce tête-à-tête entre les deux responsables. Il s’agit entre autres, de la durée de la transition, de l’examen du chronogramme et du mécanisme de suivi et d’évaluation, précise la Primature.
« Au cours de ces rencontres, Albert Ouédraogo a réaffirmé la disponibilité du gouvernement à travailler à trouver un compromis dynamique avec l’Organisation régionale », lit-on dans le communiqué.
Issoufou aura également des audiences avec la classe politique, les autorités coutumières et religieuses et le secrétaire permanent de la Francophonie.
Une rencontre avec le président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, samedi 2 juillet 2022, est également prévue dans l’agenda du facilitateur de la Cédéao.
À l’issue de cette rencontre, le médiateur va livrer une déclaration à la presse, pour faire le bilan de sa mission au Burkina Faso.
Le Premier ministre a initié les 29 et 30 juin derniers, une série de réunions d’information avec les forces vives de notre pays, pour faire le point sur le dialogue entre les autorités de la transition et la Cédéao.
Lors de ces réunions, le gouvernement burkinabè a proposé que les élections générales devant mettre un terme à la transition politique soient fixées à février 2025.
Un calendrier diversement apprécié par la classe politique burkinabè.
C’est la deuxième mission de Mahamadou Issoufou à Ouagadougou en tant que médiateur de la Cédéao depuis sa nomination.
Depuis le coup d’État du 24 janvier dernier, le Burkina Faso a été suspendu des instances de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Agence Anadolu