Les mouvements politico-militaires et alliés (MPMA) qui prennent part aux négociations qui ont débuté en mars dernier à Doha au Qatar, ont dénoncé dans un communiqué, samedi, des manœuvres du gouvernement tchadien et ont menacé de se retirer des pourparlers.
Dans leur communiqué, ils ont souligné la « complicité d’agents provocateurs infiltrés, visant à perturber les négociations par des actions de harcèlements et d’intimidations, des provocations et tentatives d’agressions en vue de créer des incidents physiques ».
Les mouvements politico-militaires ont aussi dénoncé « les calomnies, les achats de consciences et tentatives de corruption » qui ont fini par « instaurer un climat délétère impropre à la poursuite des négociations dans la sérénité et à troubler la quiétude des médiateurs ».
Ils ont accusé le gouvernement de transition du Tchad de vouloir faire durer les négociations de Doha avec des « perturbations et manipulations qui impactent négativement le déroulement des négociations ».
Ainsi, les groupes politico-militaires « se réservent le droit de suspendre leur participation aux pourparlers si le gouvernement ne met pas fin à ces agissements » provocateurs.
Le gouvernement tchadien n’a pas encore commenté cette prise de position, jusqu’à dimanche à 11h GMT.
Pour rappel, les négociations de Doha ont été ouvert le 13 mars dernier avec une cinquantaine de groupes armés.
Elles ont pour objectif de se déboucher d’un Dialogue national inclusif avec toutes les forces vives pour obtenir à la fin, une nouvelle Constitution et des élections, et le retour du pouvoir aux civils.
Depuis mars, les négociations de Doha piétinent et le Dialogue national inclusif prévu pour mai dernier, a été reporté à une date ultérieure.
Source : Anadolu Agency