La ministre espagnole de l’économie juge que les décisions de l’Algérie s’alignent de plus en plus sur celle de la Russie. La remarque de Nadia Calviño survient quelques jours après la rupture par l’Algérie d’un traité d’amitié avec l’Espagne, bloquant les liens économiques entre les deux pays.
La décision a été jugée comme étant en réponse au soutien de Madrid au Maroc dans ses tentatives de maintenir le Sahara Occidental sous sa domination, tandis que l’Algérie plaide pour son indépendance.
L’Union européenne a réagi, prévenant qu’elle était prête à prendre des mesures pour défendre les intérêts de ses pays membres. Une sortie qui a fait dire à l’Algérie, qu’elle n’avait pas suspendu ce traité.
Mais le commerce entre Alger et Madrid reste bloqué, excepté pour le gaz, l’Algérie fournissant 23 % des besoins de l’Espagne. Pour le ministère algérien des affaires étrangères, le conflit politique est de “nature bilatérale”, et ne devrait pas concerner l’Union européenne.
L’Espagne espère que les discussions avec l’Algérie permettront de résoudre le problème rapidement.
Source : Africa News