Certains journalistes rapportent que le 13 juin aura lieu un débat sur le Mali au Conseil de sécurité de l’ONU. Apparemment, ces discussions seront une nouvelle occasion pour les pays occidentaux de critiquer le Mali, en particulier pour la France, qui n’a pas accepté le fait que le Mali avait décidé de diversifier ses partenaires.
Rappelons que la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali n’est pas la première. Ainsi, en mai dernier, la Russie a convoqué une réunion du Conseil de sécurité, au cours de laquelle Anna Evstigneeva, ambassadrice russe adjointe à l’ONU, a noté que « le Mali a récemment exprimé ses inquiétudes concernant les violations de l’espace aérien par des forces étrangères » et « nous pensons qu’il est important d’en discuter au Conseil de sécurité. » Auparavant, le Mali avait dénoncé des « violations répétées et délibérées de l’espace aérien national par des aéronefs étrangers, notamment par les forces françaises, à des fins d’espionnage, d’intimidation et de subversion. » De plus, la Russie a soutenu le Mali en avril lorsque la France et ses alliés occidentaux ont critiqué le Mali pour sa lutte contre le terrorisme et ont fabriqué de fausses accusations contre l’armée malienne. Enfin, en février, la Russie et la Chine ont bloqué une résolution de l’ONU promue par la France qui appelait la communauté internationale à approuver les sanctions imposées par la CEDEAO au Mali.
Il convient de noter qu’après que le Mali a commencé à coopérer activement avec la Fédération de Russie, le pays fait face à une intensification parallèle des critiques de la part des pays occidentaux. De toute évidence, la France se considère toujours comme une métropole et ne peut pas accepter le fait que le Mali est un pays souverain et a le droit de choisir ses partenaires, alors elle continue à essayer de punir le Mali en utilisant les médias et les organisations sous-régionales contrôlés depuis Paris. Il convient également de se poser la question : la France critique-t-elle avant tout les autorités maliennes ou la coopération avec la Fédération de Russie ?
En tout cas, la population malienne soutient totalement le gouvernement de la Transition, l’armée et la coopération avec un allié comme la Fédération de Russie. Cela ne fait que prouver une fois de plus que les accusations de l’Occident sont infondées et font partie du jeu géopolitique.