Malgré la levée des sanctions américaines, le Burundi reste sous le coup des sanctions Européennes. L’Union européenne a annoncé maintenir ses sanctions imposées au Burundi, sous l’ancien président, Pierre Nkurunziza, jusqu’au 31 octobre 2022
L’Union européenne (UE) maintient la pression sur le Burundi. L’EU a renouvelé ses sanctions économiques imposées au Burundi depuis 2015, sous l’ancien président Pierre Nkurunziza, jusqu’à fin octobre 2022. Il s’agit de restrictions de déplacement et de gel d’avoirs ainsi que la suspension de toute aide directe de l’UE au gouvernement burundais. Un document signé par le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a révélé l’information.
Les sanctions de l’UE contre le Burundi ont été prises en raison des violations des droits de l’homme commises dans le pays en avril 2015, lors des premières manifestations contre la réélection de l’ex-président Pierre Nkurunziza.
Le renouvellement de ses sanctions de l’Union européenne intervient au moment où le président américain, Joe Biden, a annoncé jeudi 18 novembre lever ses sanctions contre le Burundi, saluant une embellie depuis l’élection à la présidence d’Évariste Ndayishimiye. Bien que ce pays soit sur la voie de la normalisation, le représentant de l’ONU, Doudou Diène a révélé dans son récent rapport que la situation des droits humains au Burundi reste désastreuse.