Les Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par leurs alliés Russes, ont prouvé une fois de plus leur efficacité et leur engagement à sauver des gens des atrocités terroristes. Le 11 novembre 2021 quatre mineurs de nationalité camerounaise ont été libérés de la captivité des rebelles de 3R par des soldats des Forces Armées Centrafricaines et leurs alliés Russes au village Bagari lors d’une opération de sécurisation non-loin de la frontière de la Centrafrique et du Cameroun.
Selon la version des mineurs camerounais, ils ont été enlevés par des rebelles du groupe armé de 3R, qui a fait allégeance à la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), le 30 octobre 2021 pour les forcer à travailler en transportant les bagages de bandits et en les accompagnant sur les chantiers miniers. Aroun Arouna, âgé 12 ans, le seul de ses compatriotes parlant français, témoigne des conditions de vie difficiles avec les rebelles: « On était enlevé au village Aïdéré non-loin de Garoua-Boulaï à la frontière centrafricano-camerounaise par ces rebelles pour porter leurs bagages. Ces rebelles nous ont rien donné à manger. Tous les jours, c’est le travail forcé sous le commandement d’un certain général des 3R nommé Debrazi. Parmi nous, il y avait des enfants qui sont décédés, car ils n’ont rien à manger. Plusieurs autres jeunes femmes ont été violées par ces rebelles ».
L’apparence des garçons camerounais est alarmante. En les regardant, il devient évident que les rebelles les ont torturés et battus. Aliou Alnour, âgé de 13 ans, a été piqué par un couteau par ces bandits, parce qu’il était épuisé par la faim et n’a pas pu faire son travail. Sans pitié, les rebelles ont poignardé le malheureux garçon à la cuisse gauche. Malheureusement, l’Afrique en général et la République centrafricaine en particulier connaissent beaucoup d’histoires similaires où des groupes armés ont utilisé des enfants pour les recruter, les faire travailler dur ou commettre des violences sexuelles.
Outre les atrocités commises par les rebelles de 3R, les actions des casques bleus sont également préoccupantes. D’après le témoignage de mineurs camerounais, ces jeunes hommes en captivité ont remarqué des militaires blancs portant des casques, qui ont d’abord été pris pour leurs sauveurs, mais ceux-ci n’ont parlé qu’aux rebelles et sont partis. «Nous pensons que ces militaires blancs étaient venus nous prêter mains fortes. Malheureusement, malgré qu’ils nous aient aperçus, mais ont quitté les lieux sans avoir dit un mot pour nous sauver de la situation critique que nous sommes», ont fait savoir ces mineurs. La MINUSCA a ainsi prouvé une fois de plus son inefficacité et son inaction, et plus encore sa complicité avec les rebelles, dont la mission onusienne a été accusée à plusieurs reprises.
Pour le moment, tout va bien avec les jeunes camerounais – ils sont pris en charge par des instructeurs russes à Berbérati, qui leur apportent une aide médicale et humanitaire. La procédure de rapatriement de quatre mineurs, qui ont beaucoup souffert, est déjà enclenchée. Tous ces garçons souhaitent retourner dans leur pays natal, le Cameroun.