RÉVOLUTION CULTURELLE AU BURKINA FASO: Georges KABORE le père de cette révolution s’appuyant sur la jeunesse et l’héritage de Thomas Sankara.

A la découverte de ce panafricaniste qui est tant critiqué mais concret ,

QUI EST GEORGES KABORE ?

Georges Kaboré est un leader panafricaniste qui mobilise les acteurs culturels, politiques, économiques et sociaux sur les enjeux sociétaux et environnementaux. Dans son combat , il accompagne l’émergence d’une nouvelle culture de l’écologie à travers des actions telles que des expositions, des concerts, des conseils aux institutions et aux collectivités locales, une coopération panafricaine, l’animation de conférences, d’ateliers et d’un site dédié à la culture, l’éducation et aux innovations en matière d’écologie.

SON PARCOURS

Né un 21 décembre comme son idole Thomas Sankara, Georges milite pendant des années dans les associations Alter mondialistes, il veut pour son pays et pour son continent une révolution sociale, démocratique, culturelle, écologique, et lutte contre l’arbitraire, l’injustice, l’intolérance et l’autoritarisme. Il se révèle au public bobolais dans le théâtre avec des compagnies telles que la Troupe Ouezzin Coulibaly, l’ensemble Badenya, et la troupe Sakidi comme comédien. Passionné de musique, d’écriture Georges va s’aventurer dans le monde de la musique, il joue avec les mots, il refuse de se taire face à certains maux qui minent l’avenir de la jeunesse avec pour nom de scène ” Harmattan” Il faut dire que le monde découvre le visage de ce jeune révolutionnaire en 2010 quand il crée le CENTRE CULTUREL BURKINABÈ qui deviendra plus tard l’INSTITUT BURKINABÈ qui signe le début de ses problèmes avec l’oligarchie française.

L’ INSTITUT BURKINABÈ

L’Institut Burkinabé, en abrégé l’IB, est une initiative de la fondation l’Harmattan. Géré à titre volontaire avec des petits appuis ponctuels, L’IB est un espace socio culturel unique au Burkina Faso, au service de la promotion de l’éducation, de la culture, qui a vu le jour en 2010, pour créer des opportunités pour les jeunes surtout aujourd’hui démotivés, et les accompagner dans des attitudes citoyennes de développement, personnel, professionnel, culturel, artistique, social, participatif.

QUE PENSE GEORGES KABORE A LA CRISE SÉCURITAIRE ?

Dans sa contribution de la culture à la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent , Georges KABORE directeur de l’Alliance Africaine propose : L’unité culturelle nationale bénevole Burkinabe (L’ UCNB)

” je suis un, une citoyen culturel”

“Nos sociétés traditionnelles sont des sociétés sur des fondements culturels. Souvenons nous de l’art de l’oralité, de la parole historique des anciens… La culture, au sein de tous nos groupes ethniques nous a forgé en une Nation forte, déterminée, prévenante, bienveillante. Pourtant nous assistons tous presque impuissants à une montée de destabilation de notre socle culturel national, de nos ancrages, de nos parentés.

Allons nous nous laissés défaire de nos origines culturelles fortes, par des frénésies lugubres?. Allons nous, nous laisser anéantir par cet ouragan terroriste qui veut emporter le monde? Allons nous nous laisser foudroyés par la barbarie d’intellects démoniaques? Non! Il nous faut nous réinvestir dans nos passés glorieux, nous réapproprier nos mythes de fondation qui nous ont ouvert à la paix, à la securité, jusqu’à hier, et encore pour demain.

La culture, c’est notre bien le plus précieux que nous devons partager et capable de nous fédérer. nous sommes, et avons toujours été, un peuple fort, créatif et digne, la Culture doit donc réintégrer nos esprits, nos valeurs que nous perdons, nos codes de vie que nous transformons trop négativement , et qui laissent la place a l’esprit terroriste.

Reinventons nous ensemble, auprés des anciens, de nos naaba, de nos jeunes et de nos enfants pour réaffirmer notre culture Burkinabé.

Entrons partout, dans les écoles, les collèges, les Lycées, les universités, pour nous raconter et faire l’éloge de nos cultures, qui est devenue notre culture qui nous assemble, nous ressemble.

Devenons des militants de l’histoire Africaine si riche pour la réapprendre dans la verité de notre développement, donnons des livres écrits par nos élites africaines, racontons de nouveaux des contes de nos mythes de fondations, posons partout des pinceaux chargés de couleurs pour peindre des tableaux de paix où nous nous reconnaitrons, forgeons des oeuvres d’art aux éfigie de nos réussites et de notre détermination d’avancer dans le 21e siécle riche de nos aptitudes, pour nous forger des destins solidaires de paix et de réussite.

Ecrivons, racontons, peignons, chantons , sculptons, soyons des designers des stylistes, des danseurs, jouons dans des pièces de théatre, notre société Burkinabe, tous ensemble. Dans nos films , dans nos séries televisées, au sein de nos programmes scolaires a l’attention des plus jeunes, ayons le même crédo et à l’unisson pour faire front et barrage au fanatiques, et c’est à nous tous de nous atteler a cette tâche pour ne pas être trahis, par un discours étranger, même si nous y associons les autres”

.
L’homme fait un appel National, ” je suis un citoyen (ne)/culturel” doit émerger des décombres trop nombreuses de nos villes et villages, de nos zones rurales si terriblement touchées.

Ainsi donc , il indique la voie à suivre et appel tous les artistes, peintres, sculpteurs, auteurs, cinéastes, danseurs, raconteurs, jongleurs, poêtes, comédiens, historiens, autour d’une unité culturelle nationale bénévole pour le Burkina Faso qui est tant cher pour développer pour la paix contre l’oppression.

AUJOURD’HUI

Georges Kabore continue sa lutte,, il agite, il dérange, il innove, il prépare encore de belles surprises mais toujours concret dans sa vision .

Charles Bako :[email protected]