La ministre française des Armées Florence Parly a entamé, lundi, une visite au Mali pour des entretiens avec des responsables de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Dans une déclaration rapportée par des médias, la ministre française a souligné la détermination de la France à poursuivre son engagement avec ce pays, en dépit de l’affaire Wagner.
“Depuis huit ans, la France a fait le choix d’être continuellement aux côtés du Mali, de gagner mais aussi de souffrir avec lui”, a dit Mme Parly à l’issue de son entretien avec son homologue malien, le colonel Sadio Camara.
“Il est temps de faire évoluer notre dispositif“, a-t-elle ajouté, en allusion à l’évacuation programmée des bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali, pour un recentrage sur la “zone des trois frontières”, aux confins du Niger et du Burkina Faso.
La France, consciente que la situation “reste fragile” sur le plan de la sécurité, “reste déterminée à travailler avec les Maliens pour continuer cette lutte qui nous unit”, a affirmé la ministre ajoutant: “Nous ne quittons pas le Mali”.
“Nous restons présents et nous venons de le prouver à nouveau dans la zone des trois frontières où après avoir neutralisé une grande partie de son état-major ces derniers mois nous avons neutralisé (Adnan) Abou Walid al-Sahraoui“, chef du groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS)”, a-t-elle déclaré.
Interrogée par la presse qui lui a demandé si les entretiens ont porté sur un éventuel recours des autorités maliennes aux paramilitaires de la société Wagner, Mme Parly a répondu: “Nous avons eu un échange franc, direct et complet”.
Mme Florence Parly avait débuté dimanche sa tournée dans la région sahélienne par une visite à Niamey, où elle a rencontré le président nigérien, Mohamed Bazoum, et son ministre de la Défense Alkassoum Indatou.
Source: Sputnik