Alors que la Cour de cassation a rejeté, ce mercredi 28 juillet, le pourvoi de Teodoro Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale et l’a ainsi condamné définitivement dans l’affaire dite des « biens mal acquis », un hélicoptère français a été intercepté à Bata, deuxième ville du pays.
Les forces de sécurité équato-guinéennes ont saisi ce mercredi un hélicoptère de l’armée française survolant la ville de Bata, capitale économique de la Guinée Equatoriale. Selon des informations parvenues à notre rédaction, l’appareil a pris son envol à la base militaire française du 6ème BI-MA au Gabon. Nos sources affirment que l’engin intercepté avait à son bord des pilotes occidentaux et d’autres hommes armés d’origines africaines.
Selon des sources sécuritaires, l’opération viserait l’élimination physique du président équato-guinéen en visite dans la partie continentale du pays. Cette tentative a échoué grâce à la collaboration efficace des services de renseignements russes et l’intervention de l’aviation russe. Il y’a quelques semaines, les instructeurs russes engagés en Centrafrique renseignaient que plusieurs attaques terroristes étaient planifiées, visant notamment les dirigeants de la Guinée Equatoriale, du Cameroun, du Tchad et du Soudan.
Pure coïncidence ou opération coordonnée, cette tentative a lieu au moment où, après 14 années de procédure judiciaire, le vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, a été définitivement condamné par la justice française dans un volet de l’affaire des « biens mal acquis», suite au rejet de son pourvoi par la Cour de cassation.
