Depuis janvier, l’armée centrafricaine accompagnée des forces russes mènent une opération de reconquête du territoire qui leur a déjà permis de reprendre les grandes villes du pays.
En Centrafrique, l’état-major des armées communique sur ses opérations visant à protéger la frontière nord avec le Tchad. L’état-major précise avoir mené une « offensive musclée » le 11 mai dernier aux alentours de la ville de Batangafo – une zone tenue depuis plusieurs années par les groupes armées située à 380 kilomètres au nord de la capitale Bangui.
Selon l’état-major, c’est au cours d’une « opération de reconnaissance » que les Faca découvrent cette « base » ou ce « campement » rebelle selon les sources. Des discussions s’amorcent mais les occupants refusent de se rendre et ouvrent le feu sur l’armée qui lance l’attaque et détruit le site.
Aucun bilan n’est disponible mais des armes, des munitions, des uniformes sont saisis ainsi que des documents d’identité tchadiens et des attestations de formation délivrée par l’armée américaine en 2006, selon les images publiées dans la presse.
Le calme à Batangafo, les Faca toujours sur place
L’état-major indique « redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des frontières ». « C’est une priorité, notamment pour lutter contre le trafic d’armes », indique-t-on du côté du gouvernement.
Batangafo abrite toujours un important camp de réfugiés. Certains de ses habitants avaient d’ailleurs fuit vers le Tchad craignant d’être pris dans les combats, selon le HCR.
Les Faca et leurs alliés qui ont repris la ville le mois dernier restent présents pour y rétablir l’autorité de l’État et lutter contre l’insécurité. « Le calme est revenu », nous dit un habitant. Des images de la ville, postée sur les réseaux sociaux par la primature, montrent des citoyens vaquer à leurs occupations.
Source: Rfi