Au Burundi, douze personnes dont un officier supérieur de l’armée ont été tuées, dimanche 9 mai au soir, dans une embuscade dans le centre du pays. Leurs véhicules sont tombés dans une embuscade et, ces derniers mois, ce n’est pas la première du genre.
Cela s’est passé à 4 km de Muramvya, localité située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la capitale économique, Bujumbura. Des hommes habillés en civils mais lourdement armés, selon des sources burundaises, ont ouvert le feu, vers 19h30, heure locale, d’abord sur la voiture d’un colonel qui revenait d’une fête de famille puis, sur trois autres véhicules.
Le ministère burundais de l’Intérieur a rapidement avancé, dimanche soir, un bilan de huit morts et assuré qu’une enquête était en cours. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs déployées en nombre dans le secteur. Selon l’Agence France Presse (AFP), ce sont finalement douze personnes qui ont été tuées et une quinzaine blessées dont plusieurs grièvement.
« Nous sommes attristés de voir, encore une fois, le Burundi perdre ses enfants par la faute de bandits. […/…] Tous les criminels doivent être mis hors d’état de nuire », a réagi, ce lundi 10 mai, le président Evariste Ndayishimiye sur Twitter.
Depuis un an, le centre du pays a connu plusieurs attaques extrêmement violentes attribuées, par le gouvernement, à des « bandits » mais les spéculations sont nombreuses concernant l’origine et les motivations de ces hommes armés.
Cette situation inquiète les populations. Le groupe, à l’origine d’une fusillade ayant fait sept morts dans un bar de Rusaka, le mois dernier, n’a ainsi pas été retrouvé.
Source: Rfi