Au Burkina Faso, les forces armées ont lancé depuis le 5 mai dernier une offensive contre les groupes armés terroristes dans les régions du Sahel et du Nord. Pour cette opération, l’état-major général des armées a mis ensemble ses unités conventionnelles et les forces spéciales. L’armée de terre, l’armée de l’air et la gendarmerie ont fourni l’essentiel des ressources
Il y a quelques jours, des vidéos montrant des hommes armés, parader à moto dans plusieurs localité en invitant les populations à les rejoindre. On y voyait aussi des hommes armés discuter avec les populations dans certaines localités. Des images qui avaient indigné de nombreux internautes qui accusaient l’État d’avoir abandonné une partie des populations. C’est pour neutraliser ces groupes armés terroristes qui sévissent dans ces régions et réaffirmer l’autorité de l’État que cette offensive baptisée « hounè », et qui signifie « dignité » en langue fulfuldé a été lancée.
Plusieurs localités des régions du Sahel et du Nord sont concernées par cette offensive : Koumbri, Kain, Sollé, Titao… Toute la partie nord du territoire qui part de la ville de Ouahigouya jusqu’à la frontière du Mali.
Une semaine après le début de l’opération, des dizaines de terroristes ont été neutralisés affirme l’état-major général des armées. Quatre bases qui servaient de centre d’opération pour les terroristes ont été détruites également. Les forces armées burkinabè ont récupéré sur place plusieurs matériels : armes de guerre, munitions, moyens de communication (radio-émetteurs et récepteurs, téléphones portables) ainsi que du matériel servant à la fabrication des engins explosifs improvisés. Des motocyclettes et des bidons de carburant ont été également saisis.
« Nos éléments ont particulièrement mis pied dans ces régions parce que les terroristes y paradaient avec leurs armements », confie une source proche de l’état-major.
Source: Rfi