Au Nigeria, les kidnapping sont en forte augmentation. Plusieurs universités prennent désormais des mesures pour tenter d’assurer la sécurité de leurs étudiants, réduisant les horaires de cours ou fermant les dortoirs. Alors qu’une trentaine d’étudiants ont été libérés, mercredi 5 mai, dans l’État de Kaduna, d’autres sont toujours captifs.
Après deux mois de détention, les vingt-sept étudiants enlevés à Afaka le 11 mars 2021 ont finalement retrouvé leurs familles ce vendredi. Leur libération avait été annoncé mercredi 5 mai par les autorités de l’État de Kaduna. Dix autres de leurs camarades avaient déjà été libérés, suite au versement de rançons par leur famille.
L’inquiétude des familles est vive
Mais d’autres jeunes sont toujours retenus en otages dans l’État de Kaduna : seize étudiants de l’université de Greenfield enlevés le 20 avril sont toujours captifs. L’inquiétude de leurs famille est vive, alors que cinq de leurs camarades ont déjà été abattus par leurs geôliers. Pourtant, le gouverneur local se veut inflexible face aux demandes des groupes armés – Nasir El Rufai applique strictement une politique du « no negociation, no ransom » – pas de négociation, ni de rançon et prône la méthode forte contre les ravisseurs.
Dans le sud du pays aussi
Cette vague de kidnappings ne se limite pas uniquement au nord-ouest du Nigeria. En fin de semaine, ce sont des étudiants de l’université d’Abia, située cette fois dans le sud du pays, qui ont été capturés dans l’attaque d’un bus. Selon les autorités, un seul est toujours détenu avec d’autres passagers, les autres ayant réussi à s’échapper.
Source: Rfi