Les Etats-Unis ont offert un hôpital mobile pour permettre de faire face aux urgences sanitaires. L’aide vient soulager le pays confronté à l’insécurité et qui a vu les capacités de prises en charge des services de santé se diminuer.
C’est au Monument des Martyrs de Ouagadougou que cet hôpital mobile a été dressé. Du matériel médical, un plateau technique performant, un système d’eau et d’électricité… C’est un complexe qui a le nécessaire pour prendre en charge au moins 50 patients. Un geste qui vient soulager le Burkina Faso, qui a des difficultés en termes d’offre sanitaire.
“Lorsque nous sommes devant une urgence sanitaire telle que le Covid-19 ou encore Ebola, il est possible de créer un environnement très conditionné qui permet de ne pas propager la maladie et de contenir la maladie à l’intérieur. C’est un hôpital qui vient renforcer les capacités du Burkina devant toutes les situations de catastrophes humanitaires et sanitaires”, a déclaré Charlemagne Ouédraogo, le ministre de la Santé.
Cet hôpital mobile offert par les Etats-Unis a coûté environ 1,4 million de dollars américains.
“Nous célébrons le don d’un hôpital mobile au gouvernement et au peuple du Burkina Faso. Cet hôpital va aider le gouvernement de répondre aux urgences épidémiques, aux catastrophes. C’est un exemple de partenariat entre les Etats-Unis et le Burkina Faso”, a affirmé Sandra Clark, l’ambassadrice des Etats-Unis au Faso.
Sur le plan sécuritaire, l’hôpital mobile peut devenir un établissement de soins provisoires, déployé en cas de crises sanitaires importantes, de catastrophes, à proximité d’une zone de combat ou encore lors d’importantes manifestations populaires avec des risques de santé publique élevés.
“Cet appui s’inscrit dans un cadre de collaboration civilo-militaire et contribuera à renforcer la collaboration et la coordination des interventions multisectorielles en s’appuyant sur les mécanismes d’intervention existants, la mobilisation des ressources pour la gestion et le fonctionnement des différents dispositifs, équipements et logistiques”.
La fermeture des formations sanitaires dans certaines parties du pays en raison de l’insécurité et les attaques armées récurrentes ont augmenté la demande de soins et occasionné des afflux massifs de victimes rendant difficile l’accessibilité aux soins et services.
De 2015 à 2020, plus d’une centaine de centres de santé ont fermé à cause de l’insécurité. Au moins 140 autres connaissent une certaine dégradation et souffrent d’un manque d’équipement adéquat.
Source: Voa Afrique