Au Kenya, les immenses camps de réfugiés de Dadaab et Kakuma sont loin d’avoir fermé leurs portes.
Le 24 mars, le gouvernement avait donné un ultimatum de 14 jours à l’ONU pour fermer ces camps. Mais la Haute Cour du Kenya, vient, à quelques heures seulement de la fin de cet ultimatum, de suspendre cette décision gouvernementale.
À eux deux, ces camps ouverts il y a environ 30 ans, regroupent plus de 400 000 réfugiés. Dans celui de Kakuma vivent environ 190 000 personnes, venues majoritairement du Soudan du Sud. Le camp de Dadaab accueille, lui, près de 250 000 Somaliens qui ont fui leur pays après le début de la guerre civile en 1991.
Ce n’est pas la 1re fois que le Kenya cherche à fermer Dadaab et Kakuma. Mais démanteler ces camps s’annonce difficile. D’abord sur le plan humain, car beaucoup de réfugiés sont nés et ont fondé des familles dans ces camps. Mais aussi sur le plan logistique, car la situation politique et sécuritaire de la Somalie et du Soudan du Sud ne permet pas de garantir un retour de ces réfugiés dans des conditions optimales.
Source: Africanews