Selon l’autopsie, Cyprian Kizito Lwanga a succombé à une crise cardiaque samedi 3 avril, provoqué par une artère bouchée.
La veille, lors de l’homélie du Vendredi saint, l’archevêque de Kampala avait exprimé son inquiétude face aux actions des forces de sécurité et aux disparitions récentes de citoyens ougandais.
Une prise de position qui a pu lui être fatale, estiment des internautes. Depuis dimanche, les rumeurs circulent sur les causes de sa mort.
Une disparition décrite par l’ancien candidat à la présidentielle Bobi Wine comme une « journée noire pour l’Église catholique et l’Ouganda en général », le député de l’opposition rappelle d’ailleurs que deux autres chefs religieux ont disparu ces derniers mois sans explications.
Dans la communauté catholique, le père Vincent Lubega, responsable de la basilique des martyrs ougandais à Kampala lui a rendu hommage, le décrivant comme un défenseur des droits humains, qui aimait le peuple, et pour qui la santé spirituelle était aussi importante que la santé matérielle.
Le président Yoweri Museveni a lui exprimé sa « profonde tristesse » face au décès de l’archevêque de Kampala, un homme, selon lui, qui est « mort dans la foi. »
L’archevêque de Kampala est inhumé ce jeudi matin à la cathédrale de Rubaga après une messe de 10 heures. Ses soutiens seront au moins 500, un nombre limité pour respecter les règles sanitaires de Covid-19.
Source: RFi