Une commission a été mise en place pour interpeller son responsable, Jules Alingete. Selon cette commission, il aurait eu tort de dire que des personnes accusées de mauvaise gouvernance ont trouvé refuge au Parlement pour bénéficier des immunités parlementaires. Une correspondance devra être adressée au président de la République afin d’autoriser la Chambre haute à interpeller l’inspecteur général.
Le problème de l’inspecteur général des finances a été soulevé en plénière en début de semaine. Le sénateur José Makila s’est indigné de ses propos. Selon lui, Jules Alingete a manqué à son devoir de réserve en accusant certaines personnes soupçonnées de mauvaise gouvernance de s’être réfugiées au Sénat pour jouir de l’immunité parlementaire.
« Matière à réflexion »
« Les personnels de l’État hors l’éthique et la déontologie ont droit à des réserves. Mais quand un fonctionnaire de l’État se met à vilipender, à traiter tout le monde de voleur -on ne peut traiter quelqu’un de voleur que quand il y a un arrêt, un jugement-, il y a une matière à réflexion », estime José Makila.
Accusé d’avoir offensé la chambre du Sénat, Jules Alingete s’explique : « Nous avons un très profond respect aux institutions de la République et nous respectons tous les honorables députés, les honorables sénateurs, et même les membres du gouvernement. Mais nous exprimons une difficulté réelle que nous avons pour faire avancer certains dossiers à cause des immunités. »
Réformer
L’inspecteur général des finances rappelle également qu’à la rentrée judiciaire 2020-2021, le président de la Cour de cassation avait longuement fait allusion au problème d’immunité des parlementaires, demandant au gouvernement de réformer leur statut afin de faciliter les actions judiciaires.
Source: La Minute Info