Plusieurs villages et campements de la région de Tahoua, dans l’ouest du Niger, près du Mali, ont été la cible de multiples attaques, dimanche. Le bilan s’élève à plusieurs dizaines de morts, selon des sources sécuritaire et locale. Le gouvernement n’a pas encore confirmé ces tueries.
Au moins 60 civils ont été tués, dimanche 21 mars, dans une série d’attaques contre des villages de l’ouest du Niger proches de la frontière malienne. Ce nouveau drame intervient six jours après des attaques similaires dans la même zone qui avaient fait 66 morts, a appris lundi l’AFP de sources sécuritaire et locale.
“Le bilan s’établit provisoirement à 60 morts”, a déclaré une source des services de sécurité du Niger. “Des hommes armés sont venus à moto et ils ont tiré sur tout ce qui bouge. Ils ont sévi à Intazayene, à Bakoarate et à Wistane et dans des campements environnants et on compte” au moins “40 personnes tuées”, avait auparavant affirmé un élu local.
Lundi, le gouvernement nigérien n’avait pas encore confirmé ces nouvelles attaques. Les localités visées sont situées dans la région de Tahoua, voisine de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.
La région de Tillabéri est située dans la zones dite “des trois frontières”, aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes.
Le 15 mars, des jihadistes présumés y avaient mené plusieurs attaques contre des véhicules qui rentraient du grand marché hebdomadaire de Banibangou. Il avaient également pris pour cible le village de Darey-Daye, massacrant des habitants et incendiant des véhicules et des greniers à céréales faisant 66 morts au total.
Source: France 24