Les conditions de l’examen du baccalauréat n’ont pas changé, contrairement à la rumeur qui a conduit certains élèves à manifester dans la capitale. Les ministres en charge de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont clarifié les choses jeudi 18 mars à Ouagadougou.
Suite à la mise en place du nouveau gouvernement et aux feuilles de route des différents ministères, il a été dit que c’est désormais le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement secondaire qui était en charge de l’organisation du bac. Ce qui a poussé certains élèves et parents à penser qu’il fallait désormais passer par un autre test avant d’accéder aux universités publiques. Le gouvernement est sorti de son silence pour un recadrage.
Quelques heures avant la conférence de presse, plusieurs élèves avaient déserté les classes pour manifester. Ces élèves attendaient des précisions sur la réforme des examens scolaires. Alkassoum MaÏga, le ministre de l’Enseignement supérieur est catégorique, la nouvelle réforme n’a aucune incidence sur la valeur du bac.
« On vous dit que le diplôme qu’on vous donnera cette année est toujours le premier diplôme de l’enseignement supérieur. On vous dit qu’il n’y aura pas de concours, parce que c’est “CampusFaso”. On dit à l’élève qui veut être étudiant d’aller s’inscrire pour être étudiant, et on va l’orienter en fonction de ces critères. »
Concernant le brevet d’étude de fin du premier cycle, les candidats n’auront plus droit à deux sujets au choix, mais à seul sujet en histoire, géographie et en sciences de la vie et de la terre. Et ce pour plusieurs raisons selon Stanislas Ouarao, le ministre de l’Enseignement secondaire.
« Les épreuves de l’examen du BEPC sont utilisées à la fois pour les examens et concours qui sont rattachés. C’est-à-dire l’entrée en seconde, l’entrée en première année de BEP, l’entrée en première année de bac-pro, ainsi que la sélection pour entrer dans les lycées scientifiques, etc. De ce fait, les principes pédagogiques imposent que tous les candidats soient soumis aux mêmes épreuves pour les besoins d’équité et de comparabilité des résultats. »
Désormais l’âge limite pour prendre part au concours d’entrée en classe de 6e passe de 14 à 16 ans pour tout candidat inscrit régulièrement dans une école ou en candidature libre par souci d’équité selon le ministre de l’Education nationale.
Source: Rfi