Les scientifiques sud-africains avaient une bonne nouvelle à annoncer au public, ce mercredi 3 mars. Plusieurs études préliminaires ont été réalisées, dans différents instituts de recherche du pays, pour comprendre quelle immunité possèdent les personnes qui ont été infectées par le variant 501Y.V2 découvert en Afrique du Sud à la fin de l’année dernière. Et selon les premiers résultats de ces recherches, il semblerait que la réponse immunitaire puisse par la suite les protéger contre ce variant et d’autres formes du virus.
Ce sont des recherches menées par les différents laboratoires du pays, y compris le KRISP de Durban, qui séquence les différentes souches du virus. Les premiers résultats semblent indiquer que les personnes infectées par le variant 501Y.V2 développerait des résistances, à la fois contre ce variant devenu majoritaire parmi les nouveaux cas en Afrique du Sud, mais aussi contre les souches plus anciennes repérées lors de la première vague.
Les chercheurs n’ont pas encore de certitudes sur la durée de cette immunité, ni sur la réaction de ces anticorps face aux autres variants dans le monde, car les études n’en sont qu’à leurs débuts. Mais cela reste une « bonne nouvelle pour tout le monde », selon le ministre de la Santé sud-africain, car de tels résultats peuvent aider à concevoir des vaccins plus efficaces contre différentes souches.
L’Afrique du Sud a pour l’instant commencé sa campagne de vaccination avec des doses de Johnson&Johnson, après avoir écarté le vaccin AstraZeneca suite à des résultats décevants sur les formes légères de la maladie, lors d’un essai clinique limité.
Source: Rfi