Des hauts responsables de l’UA, de la CEEAC, de l’ONU et de l’UE se sont entretenus avec le président Touadéra par visioconférence. Les échanges ont essentiellement porté sur la situation politique et le processus de paix. Ces différentes instances poursuivent leur appel au dialogue.
Alors que le calendrier originel prévoyait un nouveau rendez-vous à Luanda, le 2 mars c’est une visioconférence qui a finalement eu lieu. Le président centrafricain s’est entretenu avec le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, l’ambassadeur Smaïl Chergui ; le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’ambassadeur Gilberto Da Piedade Veríssimo; le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix ; et le Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell..
Les différentes organisations ont salué la main tendue du président Touadéra vers l’opposition démocratique lors du 2e anniversaire de l’accord de paix de Khartoum. Elles insistent sur les enjeux de ce processus de « dialogue politique ouvert et inclusif » qui doit associer dès sa préparation les pouvoirs publics, l’opposition et les forces vives de la nation.
Ces institutions soulignent aussi « l’urgente nécessité de relancer le processus de paix et de réconciliation » notamment à travers l’accord de paix du 6 février 2019 entre les autorités, les groupes armés, les forces vives les femmes et les jeunes. L’objectif : « trouver un consens afin de trouver des solutions politiques durables à la crise », indiquent les hauts responsables dans leur communiqué commun.
Le porte-parole de la présidence de son côté assure que la position reste inchangée. Le président envisagera l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition démocratique lorsque le processus électoral terminé. En ce qui concerne les groupes armés, il n’est pas question de dialoguer avec ceux qui ne respectent pas les termes de l’accord.
Source: Rfi