Ce 2 mars 2021, cela fait un an jour pour jour que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Sénégal. À ce jour, le pays enregistre officiellement 888 décès liés à la maladie, et 34 832 cas déclarés. Toutes les régions du pays sont touchées. Les autorités sanitaires au grand complet ont fait le point ce mardi matin : pour elles, l’espoir passe désormais par le vaccin.
Un an de chamboulements, de mesures sanitaires : des fermetures des écoles et des frontières au port du masque obligatoire et au couvre-feu aujourd’hui en vigueur dans les régions de Dakar et Thiès, qui concentrent près des trois quarts des cas. Depuis l’apparition du premier cas de Covid-19, puis du premier décès, celui de Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille fin mars dernier, le Sénégal fait face à une deuxième vague, plus intense.
« Les défis que nous avons actuellement, c’est essentiellement la prise en charge des cas graves et des cas sévères, dans cette deuxième vague, où nous avons beaucoup plus de cas graves, beaucoup plus des décès, estime le Dr Abdoulaye Bousso, directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire. Nous recommandons vraiment à toutes ces personnes âgées, toutes ces personnes qui ont des comorbidités, d’aller se faire vacciner. »
Après 12 mois sur le front, le personnel de santé est « au bord du burn out », reconnaît le docteur Bousso. Mais la maladie « n’est pas invincible », assure le professeur Moussa Seydi, responsable de la prise en charge : « La vaccination est incontournable pour venir à bout de cette infection. Le vaccin est efficace et bien toléré. Le vaccin ne tue pas, alors que le Covid-19 tue. »
Plus de 35 000 personnes ont déjà été vaccinées depuis le lancement de la campagne la semaine dernière, avec le vaccin chinois Sinopharm. Le Sénégal doit par ailleurs recevoir, ce mercredi matin, les premières doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative mondiale Covax.
Source: Rfi