Le 20e Forum économique international sur l’Afrique s’est tenu, ce lundi 22 février, en mode virtuel. Organisé par l’OCDE, en partenariat avec l’Union africaine et le Sénégal, ce forum avait pour thème: « Investir pour une relance durable en Afrique ».
Le président de la Commission de l’Union africaine, la Première ministre du Togo, le président de Madagascar et le président du Sénégal se sont exprimés à l’ouverture de cette édition singulière qui se tient au moment où le monde entier cherche les moyens de limiter les conséquences de la pandémie de covid-19.
C’est avec une visibilité réduite que le monde scrute la fin de la circulation du coronavirus, afin de remettre toutes les activités et tous les circuits économiques à plein régime. Le défi qui attend l’Afrique est immense : l’année dernière, 41 pays du continent ont enregistré une récession économique, contre seulement 11 (pays africains) lors de la crise financière mondiale de 2008. Le président sénégalais a une nouvelle fois endossé le rôle de leur porte-parole.
Tout en saluant le moratoire du G20 (les vingt premières économies du monde) sur la dette des pays les moins avancés qui prendra fin le 30 juin 2021, Macky Sall a demandé son extension sur toute l’année 2021 mais il a surtout plaidé pour un allègement conséquent, voire une annulation de la dette pour certains pays, pour qu’ils continuent « à faire face aux dépenses engendrées par la riposte sanitaire » et à « préparer la relance post-covid ». Il a réitéré, au passage, le souhait de voir les pays développés mobiliser une partie des Droits de tirage spéciaux (DTS) au profit des pays qui en ont besoin.
Autre cri du cœur du chef de l’État sénégalais, celui de la nécessité d’un « accès de tous les pays aux vaccins anti-Covid, à des prix raisonnables. »
Source: Rfi