Neuf soldats maliens tués dans une attaque imputée aux jihadistes

Des troupes de l'armée malienne patrouillent dans l'ancienne ville de Djenné, au centre du Mali, le 28 février 2020.

Neuf soldats maliens ont été tués mercredi dans l’attaque, imputée à des jihadistes, contre leur poste dans le centre du pays, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel, selon un nouveau bilan dressé par des responsables sécuritaires.

Un précédent bilan faisait état de quatre soldats tués.

Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori dans la région de Mopti, a été attaqué vers 06H00 (locales et GMT) “par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés”, a dit un de ces responsables.

Il a fait état sous le couvert de l’anonymat d’un bilan provisoire de quatre morts et dix blessés, dont deux graves, dans les rangs de l’armée.

S’il est avéré, le recours à du matériel blindé par les jihadistes dans ce genre d’attaque est extrêmement rare.

Le camp a subi des dégâts importants et les assaillants ont emporté beaucoup de matériel, a-t-il dit.

Un responsable au ministère de la Sécurité a confirmé la mort de quatre soldats dans l’attaque.

L’armée malienne a dit sur les réseaux sociaux avoir reçu l’appui aérien de Barkhane, la force antijihadiste française au Sahel. Un responsable militaire malien a indiqué que les jihadistes avaient subi “des pertes importantes”, sans plus de précision.

Le secteur a été le théâtre dernièrement d’intenses opérations, comme l’opération baptisée Eclipse et conjointe aux armées malienne et française contre les jihadistes.

  Source: Voa Afrique