Fin décembre à la veille de l’élection présidentielle les chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique centrale (CEEAC), avaient plaidé pour que les pays qui le peuvent envoient des troupes en Centrafrique pour soutenir les forces armées centrafricaines et ses alliés. Deux semaines et demie plus tard, les choses avancent lentement.
Plusieurs pays de la sous-région ont été sollicités pour des renforts, l’Angola notamment. Il a été demandé à Luanda d’envoyer des troupes en Centrafrique. Sa réponse est toujours attendue. Des discussions sont également en cours avec la RDC, mais, selon nos informations, uniquement pour un éventuel soutien logistique.
« Nos besoins évoluent »
« Les choses avancent lentement », reconnait un diplomate africain. Notamment, car les forces armées centrafricaines ne seraient pas assez « précises » sur l’état de leurs besoins et sur le rôle de chacun, explique-t-il. Alors que plusieurs acteurs onusiens, russes et rwandais sont déjà présents sur le terrain militaire.
« Nos besoins évoluent, car la stratégie des rebelles évolue et il faut s’adapter », répond une source à la présidence centrafricaine. En décembre, la CEEAC avait également annoncé qu’elle désignerait un « médiateur permanent » à Bangui. Mais là aussi, l’équation semble complexe pour identifier une personnalité acceptée par tous. Selon nos informations, il devrait être choisi en dehors des 6 pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique cCentrale (Cemac). Et les discussions se poursuivent.
Source: Rfi