Les partis politiques se mettent en ordre de marche pour les législatives programmées le 6 mars prochain. Deux mois après avoir boycotté la présidentielle, la coalition des partis d’opposition, qui regroupe notamment les FPI, le PDCI et de nombreux partis ou groupements politiques, annonce cette fois qu’elle participera au scrutin.
L’opposition ira aux législatives « en rangs serrés ». L’info circulait déjà depuis plusieurs jours et suscitait nombre de questions parmi les militants de l’opposition qui s’interrogeaient sur la posture d’une opposition qui boycotte en octobre mais participe en mars. Les choses ont donc été officialisées ce jeudi par l’un des leaders de la coalition parlant au nom de l’ensemble des partis, Georges Armand Ouegnin, de la plateforme EDS :
« Notre coalition ira en rangs serrés, avec une stratégie commune pour faire barrage au projet du RHDP qui vise à confisquer tous les pouvoirs et à soumettre notre peuple. »
« Ne pas laisser tous les pouvoirs aux mains du RHDP », « montrer que le RHDP est minoritaire dans le pays », l’opposition ne manque pas d’arguments pour pousser ses militants à se rendre aux urnes après le boycott actif d’octobre. Plus prosaïquement, l’opposition ne veut pas non plus se priver des subsides que procurent des sièges de députés.
La coalition adoubera un candidat par circonscription, promet l’un de ses leaders, Gnamien Konan : « Il n’y aura pas officiellement un candidat de la coalition de l’opposition contre un autre candidat. Il y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition. On ne va pas se combattre, on sera ensemble, on sera tous derrière le candidat qui sera choisi, quel qu’il soit. »
Les discussions s’annoncent musclées en interne d’ici au 20 janvier, dans douze jours, date limite de dépôt des candidatures.
Source: Rfi