La question de la légitimité des futurs élus et du nouveau président se pose en Centrafrique.
Deux jours après le vote, l’Autorité nationale des élections et les observateurs tentent de rassurer l’opinion nationale et internationale quant à la crédibilité d’un scrutin tenu dans moins de deux tiers du territoire.
Selon l’ANE, sur un total de 71 sous-préfectures, 29 n’ont pas voté soit un total de 800 bureaux de vote fermé, des statistiques qui font dire aux observateurs que le vote du dimanche 27 décembre s’est tenu dans la paix et la sécurité en dépit des menaces des groupes armés.
“En dépit de quelques incidents signalés à l’intérieur du pays, le déroulement des opérations des votes s’est poursuivi jusqu’à son terme” explique Mariam Aladji, chef de la mission de la communauté des états sahélo-sahariens.
Les premiers résultats sont attendus le 4 janvier en cas de second tour, il se tiendra le 14 février. Dimanche, les Centrafricains étaient invités à se rendre aux urnes pour choisir leur chef d’Etat et 140 députés.
Si à Bangui, les électeurs ont voté dans le calme et en grand nombre, dans les autres villes du pays des milliers de personnes ont été empêchés de voter ou privés de leur carte d’électeur jamais arrivée en raison de l’insécurité, selon plusieurs sources locales.
Source: Africa New