Très attendue, cette ligne, dont la mise en service a été retardée par la pandémie, relie la capitale économique à Ibadan, grande ville du sud-ouest du pays, et devrait avoir d’immenses retombées économiques.
Le chemin de fer Lagos-Ibadan relie la mégalopole aux 20 millions d’habitants à la troisième ville nigériane, avec plus de 3,5 millions d’habitants pour la capitale de l’État d’Oyo dans le Sud-Ouest. C’est une ligne de 156 km, une distance qui se fait désormais en 2 heures en train, au lieu de 5 heures en voiture, sur une autoroute dangereuse, défoncée et ultra-congestionnée par le transport poids lourds.
Pour ses débuts, le train desservira les deux villes seulement une fois par jour et du lundi au vendredi. Il passera à 16 rotations journalières à partir du mois prochain. L’inauguration officielle de la ligne devrait d’ailleurs avoir lieu au cours de ce mois de janvier.
L’infrastructure, qui a coûté 1,6 milliard de dollars, aurait dû être livrée entre la fin de l’année dernière et le début de cette année, mais le groupe chinois qui a réalisé le projet avait dû notamment réduire le nombre de ses ouvriers – des Chinois en majorité – de 10 000 à 3 000 personnes ces derniers mois à cause de la pandémie de Covid-19.