Accuser le Maroc d’avoir rompu le cessez-le-feu, alors que ce dernier était de facto violé par les indépendantistes saharaouis depuis leur implantation illégale à Guerguerat, revient à confondre le pompier avec le pyromane.
C’est un conflit d’un autre âge, sorti du congélateur de la guerre froide et issu des séquelles de la décolonisation, dont les braises viennent de se rallumer à l’extrême ouest de l’espace saharien. Certes, la part de rodomontades n’est jamais loin
Comme sur une scène du théâtre aux armées, Brahim Ghali, 74 ans, « président de la République et commandant suprême des forces armées » du Front Polisario est venu le 13 novembre, martial et les moustaches frémissantes, déclarer « l’état de guerre » et « la reprise des hostilités » à la suite du déblocage par l’armée marocaine du verrou de Guerguerat
Source: Jeune Afrique