Alors que les Burkinabè sont appelés aux urnes, dimanche, pour la présidentielle et les législatives, des habitants de Ouagadougou, la capitale, s’inquiètent de la dégradation sécuritaire dans leur pays, meurtri par des attaques jihadistes. Reportage auprès de ces Burkinabè pour qui la lutte contre l’insécurité est un enjeu électoral majeur.
Au Burkina Faso, la présidentielle et les législatives auront lieu dimanche 22 novembre, dans un contexte sécuritaire dégradé depuis les premières attaques jihadistes en 2015. En pleine campagne électorale, l’État islamique a revendiqué, samedi, l’attaque qui a coûté la vie à quatorze soldats burkinabè. Une situation qui inquiète certains habitants de Ouagadougou interrogés par France 24.
À l’université Joseph Ki-Zerbo, des étudiants se montrent particulièrement préoccupés par cette insécurité, tout comme des commerçants rencontrés au grand marché de la capitale.
Accélérer le développement technologique
Dans le milieu des affaires, certains demandent également un meilleur développement de l’économie numérique pour améliorer la qualité de vie au Burkina Faso.
Dimanche, le président sortant Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir depuis 2015, affrontera douze candidats dont le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, et le candidat du parti de l’ancien président Blaise Compaoré, Eddie Komboïgo.
Source: France 24