Silencieux depuis sa défaite à la présidentielle de 2019, l’opposant a fini par rallier Macky Sall, son éternel rival. Une stratégie qui pourrait lui coûter cher… ou lui rapporter gros.
« Enfin, les masques sont tombés ! » Dans les rangs de l’ancienne coalition d’Idrissa Seck, il souffle comme un air de soulagement à présent que c’est officiel : le patron du parti Rewmi a rejoint la majorité présidentielle. Après avoir affronté Macky Sall dans les urnes en février 2019, fort du soutien d’une grande partie de l’opposition derrière sa bannière « Idy 2019 », et finalement défait pour la troisième fois consécutive et dès le premier tour, le voilà qui rejoint le camp de son adversaire. Par la grande porte.
Le 1er novembre, Idrissa Seck, 61 ans, a remplacé l’ancienne Première ministre Aminata Touré à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Dix jours plus tard, il a choisi la Journée nationale des forces armées pour rendre public son nouveau compagnonnage.
Seck redevient donc l’allié de Macky Sall au terme d’un long parcours. Il a en effet été tour à tour : son supérieur au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), où ils militaient ensemble aux côtés d’Abdoulaye Wade ; son frère blessé, lorsque Macky Sall lui a succédé à la primature en 2004 ; son soutien au sec
Source: Jeune Afrique