En Côte d’Ivoire, c’est ce vendredi 13 novembre que les partis d’opposition se réunissent, deux jours après la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-chef d’État Henri Konan Bédié. Les deux hommes ont échangé mercredi « pour briser la glace et rétablir la confiance »a fin de trouver une solution à la crise politique actuelle, qui a provoqué la mort de 85 personnes depuis août dernier selon le bilan officiel. Suite à cette première prise de contact, les opposants doivent maintenant déterminer la marche à suivre pour la suite des événements. Ils posent déjà des conditions avant tout dialogue avec le pouvoir
C’est donc logiquement qu’ils exigent la présence d’un médiateur de consensus, comprendre non ivoirien, et non issu de la Cédéao, dont certains membres « ne jouent pas franc jeu », affirme l’UDPCI.
La rencontre d’aujourd’hui doit permettre d’accorder leurs violons sur les négociations à venir avec le pouvoir. Mais si le chef de l’État affirmait mercredi que la confiance était rétablie après ses échanges avec le chef du PDCI, certains de ses adversaires partagent le sentiment in
En revanche, le blocus est maintenu chez l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, toujours en détention, et dont l’épouse a reçu des vivres de la part des femmes du FPI. C’est là un autre préalable avant toute discussion : la libération des prisonniers politiques et l’arrêt de leurs poursuites.
Source: RFI