Au Cameroun, l’armée est sur le qui-vive pour les marches du 22 septembre.
Ce samedi, le ministre de la Défense a placé les militaires en état d’alerte pendant quatre jours pour parer aux manifestations de l’opposition.
Tout participant à ce mouvement serait passible d’un “emprisonnement à vie“, selon les autorités.
Le gouvernement souhaite contrer l’appel de Maurice Kamto, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Le principal opposant de Paul Biya a invité les camerounais à manifester pacifiquement pour réclamer le départ du président et l’annulation des élections régionales prévues en décembre.
Dans un communiqué commun, des mouvements d’opposition ont demandé un cessez le feu immédiat dans les régions anglophones. Depuis 2017, l’armée affronte des indépendantistes dans le Nord Ouest et le sud Ouest du pays.
Source : africanews