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La COVID-19 dont on avait jamais imaginé comme une maladie qui viendra mettre à genou tous les secteurs d’activités dans le monde entier est aujourd’hui entrain d’être maitrisée .Le Burkina Faso n’a pas été épargné surtout dans le secteur des importations .C’était un coup dur sur le plan économique notamment avec la limitation du strict minimum de déplacement des personnes , la fermeture des écoles , marchés et les frontières maritimes et aériennes . Aujourd’hui , cette situation où les frontières étaient fermées relève désormais du passé car les importateurs burkinabés qui ravitaillaient à partir de la Chine reprennent avec sérénité . CHINAFRIQUE s’est intéressé aux activités de reprise d’importations de la société SLL ( HK) engine industry limited . Une société chinoise qui s’est installée au Burkina Faso il y’a un peu plus de cinq ans . Elle est spécialisée dans l’importation des pièces détachées d’engins à deux roues et des accessoires .
Destination privilégiée, la réouverture des usines chinoises a eu des impact pendant la première vague de la maladie . Elle a impacté négativement le marché africain en particulier celui du marché burkinabé « Au moment où la Chine était en confinement générale de façon stricte avec les usines fermées faute de personnel qui n’était pas disponible pour aller travailler , le constat était visible car il y’avait des ruptures . Mais la Chine n’est pas resté les bras croisés et c’est ce qui a matérialisé de façon concrète la réouverture et ça c’est très important puisqu’on ne peut pas tuer l’économie .En définitive , le virus n’avait aucune chance de passer par les marchandises . Au moment où la Chine fermait , le Burkina aussi avait pris des mesures de fermeture notamment les marchés et cela a affecté plus d’un . Mais notre société elle a maintenu le cap , nous étions en avance parce que nous avons anticipé , nous sommes restés constant et sommes actuellement dans la phase des relances avec le respect des mesures barrières . » laisse entendre Marcos S.DAGA directeur commercial et marketing de la société .
Si pendant la pandémie certaines entreprises ne travaillaient pas , ce n’était pas le cas au niveau de la société Engine Industry Limited explique Marcos DAGA « chez nous , tout va très bien et nous allons doubler nos chiffres d’affaires . Nous savons que ce n’est pas le cas chez certains qui ont malheureusement baisé les bras au moment où la pandémie faisait ravage en Chine . Il est vrai que la COVID-19 a eu une immatriculation chinoise mais nous levons les doutes , les sentiments de peur et appelons à plus de coopération avec la Chine qui est un partenaire incontournable pour nous africains .Toute la chaine , nos clients jusqu’à la base nous faisons un travail de coordination de sorte que ça roule , je puis vous dire même qu’au moment du confinement strict , nos clients lançaient toujours des commandes donc comprenez que les choses vont de mieux en mieux .Nous ne baisons pas la garde , notre rôle en tant que société à vision innovant apporte toute l’expertise qu’il faut et le suivi conseil et stratégique en faveur de nos clients . C’est en cela que tout le monde gagne car il ne suffit pas de se remplir les poches et laisser ton partenaire chuter . »
L’inquiétude qui montait de partout naturellement n’a pas affecté les relations entre les deux pays ainsi que ces partenaires commerciaux dont les importateurs burkinabés , c’est une situation qui vient mettre en épreuve la relation entre la Chine et le Burkina Faso où confie monsieur DAGA que la Chine reste un partenaire commercial incontournable , il renchérit qu’il faut un suivi dans le partenariat « nous avons anticipé sur la chaine de production au moment où l’ampleur se faisait sentir sur la production . Nos marchandises étaient déjà là donc on est resté constant dans la dynamique nous avons su gérer et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui on peux être fier d’affirmer avoir surmonter la crise . Malheureusement , les entreprises qui ont croisé les bras sont touchées de plein fouet et c’est dommage .
Il faut savoir qu’en tant que société chinoise , notre rôle c’est la coordination et l’assistance avec le siège mondial .La reprise des relations entre les deux pays est un bon signe pour le développement économique et social des deux pays sur fond d’échange interculturel au profit des deux pays .J’ose dire qu’il faut pour que ça marche déployer beaucoup d’effort surtout en terme de diplomatie . Nous demandons à ce que les conditions s’assouplissent vis-à-vis des partenaires .Il faut aussi pour la partie burkinabé investiguer et déceler ce qui ne marche pas .Il faut mieux encadrer les termes de collaboration au bonheur de tous . »