Va-t-on vers la fin de la crise qui secoue le Front populaire ivoirien (FPI) ?
Quelques heures après avoir révélé sur les antennes de la chaîne panafricaine Afrique Média que « Simone Gbagbo a reçu tout le monde à sa sortie de prison sauf moi », Pascal Affi N’guessan, président du FPI a rencontré l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, vice-présidente de la branche dissidente le lundi 22 juin.
Si de cette rencontre, rien n’a filtré, tout porte à croire que la réconciliation au sein du FPI était le sujet principal.
« Elle (Simone Gbagbo) seule à la réponse. Si nous avons peut-être les mêmes ambitions de diriger le parti et de le représenter aux élections, cela ne doit pas créer de l’animosité », a confié Affi N’guessan à Afrique Média.
Les relations entre Affi N’guessan et Simone Gbagbo se sont détériorées depuis l’accord de Linas Marcoussis en janvier 2003. Il lui était reproché la signature de fin de dialogue entre les parties belligérantes et partis politiques, invités au centre de rugby de l’avenue Kléber.
Dès sa sortie de prison en août 2018, l’ancienne première dame a rejoint le camp des dissidents, dirigé par Dr Assoa Adou, une branche qui s’est alliée au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Après la signature entre Dr Assoa Adou et les responsables du PDCI-RDA pour la mise sur pied le mercredi 3 juin d’une plateforme dénommée, Comité national paritaire de collaboration (CNPC), le président du FPI a indiqué que « Le Front populaire ivoirien informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il n’est nullement signataire d’une plateforme dénommée CNPC ».
Dans la foulée, le dialogue entre les deux factions a été arrêté.
Source: 7info.ci