Selon un bilan officiel, mais non encore définitif, ce sont 7 femmes, 5 enfants de moins de 5 ans et 4 hommes qui ont été tués; dans la nuit du 2 au 3 juin, en Ituri, en RDC. Un massacre qui été perpétré à l’arme blanche et à l’arme à feu. La tuerie est imputée au groupe ethnico-mystique Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).
Une situation de plus en plus instable
C’est sur le territoire de Djugu, dans le Nord de Bunia, que les faits se sont produits. Des faits confirmés par l’administrateur du territoire, Adel Alingi. Les chiffres ont aussi été confirmés par la MONUSCO (Mission des Nations Unies au Congo). Les massacres se sont produits entre 00 heure et 01 heure du matin. La veille pourtant, l’armée congolaise avait déclaré avoir tué 18 soldats de la Codeco. Elle avait aussi déploré la mort d’un des siens.
Ces violences répétitives sont à l’origine d’un exode de plus de 200 000 personnes. Par ailleurs, il est imputé à la Codeco un total dépassant les 300 homicides, depuis le début de l’année en cours. La Codeco, pour légitimer ses actions, dit défendre les intérêts des Lendu qui sont en grande majorité des agriculteurs. Les victimes, quant à elles, sont des Heman, une communauté composée essentiellement d’éleveurs et de commerçants.
Le lieutenant Jules Ngongo, en tant que porte-parole des forces armées congolaises postées dans cette région, a affirmé que le régiment 1301 a réussi à prendre le contrôle de Bessani. Selon les informations communiquées, c’est dans cette ville que se cachaient certains membres de la Codeco. Par ailleurs, il ajoute que d’autres zones ont aussi été pacifiées par la même occasion. Ajoutons que Djugu et Mahari sont aussi dans le collimateur de la Codeco.
Source: Le Nouvel Afrik