L’ancien premier ministre togolais, Kodjo Agbéyomé est attendu le 21 avril prochain dans les locaux du service central de recherches et d’investigations criminelles de la gendarmerie dans le cadre d’une enquête.
Vendredi 17 avril, le député Agbéyomé Kodjo est convoqué par le service central de recherches et d’investigations criminelles de la gendarmerie nationale. Il s’agit de la troisième convocation adressée à l’ex-candidat à la présidentielle de février 2020. Pour les deux premières fois, il a été représenté par son avocat alors que son entourage évoque des raisons de santé.
Le 9 avril dernier, un impressionnant dispositif sécuritaire avait été déployé dans aux alentours de sa résidence à Lomé. Si le plan était de procéder à son arrestation, l’ex-collaborateur de Gnassingbé père n’a finalement pas été arrêté alors que le boulevard était grandement ouvert car ce dernier a perdu son immunité parlementaire la demande du parquet qui compte l’écouter dans une enquête.
Malgré les tentatives et menaces d’arrestation, le porte-flambeau de la dynamique Kpodzro continue de réclamer la victoire de la présidentielle dont il est officiellement arrivé deuxième très loin derrière son challenger, le président sortant Faure Essozimna Gnassigbé. Pour la dynamique Kpodzro, Agbéyomé est le « président démocratiquement élu » de la république togolaise.
En cette période de crise sanitaire mondiale, au lieu de consulter toutes les forces de la nation pour élaborer une réponse collective contre le virus, le régime de Lomé préfère faire de la politique. Pour l’heure, l’urgence est de protéger les togolais contre l’épidémie qui a fait 153 177 morts dans le monde.